mercredi 3 avril 2013
dimanche 12 octobre 2008
lundi 26 novembre 2007
Le Mans Le Film
Considérons d'abord cette carte postale qui cadre la vue que l'on peut encore avoir quand on entre au coeur du Mans en provenance par exemple de Paris, et au moins de l'avenue Léon Bollée. La Dauphine rouge en stationnement nous permet l'hypothèse assez large des années 60-70.
Et délectons-nous maintenant du cadrage très similaire attrapé au vol dans les premières minutes du film dont le titre n'est autre que Le Mans, associé au nom prestigieux de Steve McQueen, quand celui du réalisateur est moins exposé, Lee H. Katzin. 1971
Les deux vues semblent très certainement presque exactement contemporaines.
Bien des choses ont changé en revanche dès que la voiture a tourné à 90° comme elles le font encore couramment. On reprendra point par point ces modifications.
Qui se souviendra d'un autre pilier en V ?
Quelques-uns sans doute se souviendront de ce pilier détruit il y a quatre ou cinq années qui supportait une passerelle reliant deux édifices disparates qui appartenaient alors aux MMA.
Le souvenir m'en est revenu à force d'aimer celui de Jean Le Couteur et je ne suis pas surpris de le découvrir apparenté, en V aussi mais moins subtil et plus massif.
Benoît Ciron aura peut-être des vues de la passerelle défaite, lui qui le premier me signala sa destruction, un 1er avril, si bien que je n'y cru pas. (Je croyais avec naïveté alors qu'il suffisait qu'une particularité mancelle soit pour moi et quelques compagnons de vadrouille un objet de délectation urbaine pour qu'elle soit protégée des bulldozers.)
Je me souviens que faire ces photos m'avait permis d'apprendre d'autres destructions. J'avais outrepassé les limites autorisées aux badauds et un grand gaillard s'était approché, l'air menaçant, chef de chantier. J'avais su l'amadouer par mes questions curieuses et il m'avait expliqué qu'un peu plus haut, au milieu d'un pâté de maisons cédé aussi par les MMA, on s'attelait à détruire pire, de gros bunkers de construction allemande. Dans les années 50, en effet, on n'avait pas détruit celui sur lequel on avait édifié la Cité administrative toute proche mais maintenant, en y mettant les moyens, on se débarrasse sans états d'âmes de ces monstres de béton. Les vues de ces bunkers masqués me manqueront toujours.
Nocturne manceau
dimanche 11 novembre 2007
Il faut lever le nez
Claude Chappe
J'ai découvert Claude Chappe il y a peu de temps, deux ans seulement, en levant les yeux sur la façade du bureau de poste de la place de la République. Depuis je ne manque pas de le signaler à ceux qui passent avec moi sur la place que je traverse en diagonale depuis douze ans. J'ai vite appris que l'inventeur du télégraphe était originaire de Brûlon, petite ville à une vingtaine de kilomètres à l'ouest du Mans, et que son souvenir y est cultivé.
Dans une semaine le tramway sera inauguré, on sera tenté de le prendre. La photographie est de Camille Bondon.
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